Le top 5 des allergies alimentaires
Les allergies alimentaires étaient plutôt occasionnelles auparavant. Aujourd’hui, environ 40 % des patients du Prof. Dr Margo Hagendorens en souffrent. Et actuellement en Europe, 1 enfant sur 10 est allergique à au moins 1 aliment. Voici les 5 allergies alimentaires les plus souvent rencontrées :
- Lait de vache : elle touche environ 2 % des enfants
- Œufs de poule
- Soja
- Arachides et fruits à coque
- Poisson et blé
À propos des fruits
Une allergie aux fruits est moins sévère qu’une allergie au lait, aux œufs ou aux arachides. On constate une augmentation du nombre d’enfants allergiques au kiwi et à la banane. Et bon à savoir : la compote de pommes n’est pas allergisante. En effet, les allergènes contenus dans les fruits disparaissent à la cuisson.
L’allergie aux arachides et fruits à coque : la plus sévère
Cette allergie se manifeste souvent à l’âge de la maternelle et peut provoquer de très graves réactions. La sensibilité des enfants aux arachides a doublé ces 5 dernières années.
Si les allergies alimentaires classiques, qui se manifestent à un âge précoce, disparaissent souvent comme elles sont apparues, il y a moins de chance que cela se produise pour les allergies aux arachides, fruits à coque, poisson ou crustacés.
Les symptômes d’une allergie alimentaire
Lorsqu'un bébé refuse pertinemment de manger certains aliments et que des rougeurs apparaissent autour de sa bouche, cela peut cacher une allergie. Une réaction allergique s’installe souvent peu à peu. Les réactions sont de plus en plus claires et sévères.
Les symptômes typiques sont les suivants :
- eczéma tenace
- crise d’urticaire soudaine (démangeaisons accompagnées de gourmes légèrement teintées)
- gonflement des lèvres ou du contour des yeux
- diarrhée soudaine
L’allaitement maternel, une bonne solution
Les allergies alimentaires surgissent souvent durant la première année. Le tube digestif de l’enfant n’est pas encore tout à fait arrivé à maturité et les cavités de la paroi intestinale sont encore assez dilatées, ce qui facilite le passage dans le sang de plus gros fragments de protéines et favorise donc l’apparition d’allergies alimentaires.
L’allaitement maternel pendant les 6 premiers mois limite le risque d’allergies chez l’enfant, notamment parce que l’enfant n’entre en contact que plus tard avec le lait et l’œuf, allergènes potentiels. Plus l’échéance est repoussée, plus le risque d’allergie diminue.
Un aliment à la fois
Lorsque vous commencez à diversifier l’alimentation de votre bébé et que vous soupçonnez une allergie à l’un ou l’autre aliment, mieux vaut introduire un aliment à la fois. Vous pouvez par exemple, lui donner le même légume 3 jours d’affilée. Si votre enfant ne présente aucune réaction allergique, vous pouvez continuer. Vous devez par contre éliminer les aliments pour lesquels vous avez un doute.