Des bébés et des puzzles
Sarah Vanden Avenne : « Dès l’âge de six mois, les enfants commencent à saisir des objets. C’est un pré-requis pour pouvoir s’adonner aux joies du puzzle. En faisant un puzzle, les enfants exercent leur coordination œil-main : l’enfant saisit une pièce et l’insère ailleurs. La psychomotricité fine est aussi fortement stimulée, de même que la capacité à résoudre des problèmes. Dans quel sens dois-je présenter la pièce pour réussir ? Quelles pièces s’assemblent et quelles pièces ne vont pas ensemble ? Faire un puzzle, c’est aussi essayer jusqu’à y arriver. »
Des heures d’amusement en classe
En maternelle, ça « puzzle » souvent. Les institutrices et instituteurs vont jusqu’à décerner des diplômes ! Sarah Vanden Avenne : « Déjà chez les enfants en maternelle, le puzzle stimule de nombreux domaines de développement. La concentration et la persévérance, par exemple, mais aussi la capacité à résoudre des problèmes. La plupart des enfants aiment se frotter à des défis adaptés à leur niveau. Une fois un niveau acquis, les puzzles plus complexes et comptant davantage de pièces représentent un nouveau défi. »
Le puzzle apprend à collaborer
Le puzzle a également une fonction sociale. Car les enfants font souvent des puzzles avec Maman, Papa, la maîtresse ou les camarades de classe. C’est l’occasion de communiquer et de nouer des contacts. En assemblant une pièce à tour de rôle, les enfants apprennent aussi à s’entraider. Et avec un peu de chance, ils collaborent en toute sérénité.
Mon enfant n’aime pas les puzzles !
Sarah Vanden Avenne : « Si votre bambin n’aime pas les puzzles, il ne risque pas pour autant un retard de développement. Il n’y a aucune raison de dramatiser. Chaque enfant trouve ses propres moyens de renforcer ses capacités et ses aptitudes. Si le puzzle ne l’attire pas, il existe bien d’autres jeux susceptibles de stimuler ses capacités motrices et cognitives. Forcer les choses risquerait au contraire de générer chez votre bambin un dégoût des puzzles. »