Votre enfant devient propre
Vérifiez si votre enfant est prêt avec notre checklist !
- Il est conscient qu’il doit faire pipi. Il est capable de contrôler les muscles situés autour de sa vessie et ses sphincters. La plupart du temps, l’enfant est déjà resté sec pendant au moins 2 h.
- Il fait le lien entre le W.-C. ou le petit pot et le fait d’uriner. Votre enfant comprend aussi le sens de vos paroles. Il vous comprend quand vous lui dites : « Fais pipi sur le petit pot ou le W.-C. ».
- Il se montre disposé à collaborer. Pas toujours évident avec les enfants de 2 à 3 ans qui commencent à savoir ce qu’ils veulent.
Prêts ? Lancez-vous !
Le lange de votre enfant est resté sec durant 2 h d’affilée ? Sa vessie est donc suffisamment mature pour démarrer l’apprentissage de la propreté.
Évitez dans la mesure du possible de commencer cet apprentissage durant une période chargée, ou juste avant un événement qui peut être perturbant. Un premier jour d’école, la naissance d’un petit frère ou d’une petite sœur, un déménagement… De tels événements peuvent avoir tellement d’impact sur votre enfant que l’apprentissage simultané du petit pot devient trop fastidieux.
Installez-le sur le petit pot quand sa vessie est pleine. Répétez régulièrement l’opération, par exemple après chaque repas et avant le coucher. Emmenez votre enfant aux toilettes, installez-le sur le petit pot et montrez-lui l’exemple. Avec un peu de chance, il vous imitera tout simplement.
Le petit pot qui convient
Pour la plupart des enfants, la cuvette des toilettes est trop haute et son ouverture béante a tendance à les impressionner. Optez plutôt pour un petit pot à sa mesure. Veillez à ce qu’il puisse poser les pieds sur le sol pour une bonne stabilité. Placer un réducteur de siège sur le W.-C. et prévoir un marche pied est une alternative tout aussi valable.
La position idéale pour faire pipi
La position accroupie avec les jambes légèrement écartées et les pieds sur le sol est celle qui convient le mieux à votre enfant. Dans cette position, les filles comme les garçons se sentiront plus à l’aise pour l’apprentissage de la propreté. Les conditions seront ainsi réunies pour que tout se déroule dans le calme et la détente.
Tout le temps nécessaire
Il est important de donner à votre enfant le temps dont il a besoin pour uriner. Mieux vaut éviter de le presser car cela risquerait de perturber son apprentissage.
Il est bon de lui demander régulièrement s’il doit faire pipi. Il prend ainsi de plus en plus conscience de son besoin d’aller aux toilettes quand sa vessie est pleine.
Laisser votre enfant plus de 5 min sur le petit pot ou jusqu’à ce qu’il ait fait pipi n’a pas de sens. Le contraindre aura souvent l’effet inverse à celui recherché.
Youpi : tu as fait pipi !
Quelques gouttes dans le petit pot méritent des démonstrations d’enthousiasme. Vous l’encouragez ainsi à recommencer. Vous pouvez par exemple l’applaudir, le câliner, le plébisciter par un « hip, hip, hip, hourra ! » retentissant… Le récompenser ainsi n’est jamais exagéré.
Vous pouvez aussi le récompenser en lui donnant un autocollant chaque fois qu’il fait pipi sur le petit pot. C’est une bonne façon de mesurer le degré de réussite de l’apprentissage. Une fois la propreté acquise, vous pouvez lui offrir une petite récompense. Pas nécessairement quelque chose de matériel. Faites preuve de créativité en lui laissant par exemple choisir le menu du jour, en prolongeant la pause lecture du soir ou en l’emmenant au parc…
Cela ne marche pas ? Aucun problème !
Ne vous inquiétez pas si votre enfant mouille encore ses vêtements. Vous fâcher et le punir n’aideront en rien. Même lorsqu’il va régulièrement sur le petit pot, un « petit accident » n’est pas exclu. Cela peut arriver par exemple lorsque son jeu retient toute son attention ou qu’il se débat avec un vêtement difficile à enfiler.
Votre enfant ne montre encore aucun intérêt pour la propreté ou l’apprentissage n’est pas une réussite ? Laissez-le tranquille durant quelque temps : un mois de plus peut faire la différence !